El Devil de Céline Jeanne chez Alter Real éditions

Résumé :

« Avoir dix-huit ans et partir ».

Amaya se raccroche à ce mantra comme à une bouée de sauvetage. Être majeure et quitter le Salvador, ce pays dans lequel on l’a obligée à revenir après l’assassinat de ses parents, recommencer une nouvelle vie, loin de cette violence qui s’est accaparée le moindre coin de rue. Ici, elle n’est pas la bienvenue.

En attendant, il faut survivre, rester discrète, raser les murs, et faire oublier que si l’un des chefs du gang le plus puissant au monde, la Mara Salvatrucha, est en prison, c’est à cause de son père. La Salvatrucha n’oublie pas, jamais, et une dette est une dette, surtout une dette de sang. Amaya le sait, sa vie ne tient qu’à un fil. Un faux pas, et c’en est fini pour elle.

Mais tout se complique lorsqu’elle croise les yeux verts du Diablo de Berlín, le bras droit du chef local de la Salvatrucha. Charismatique et aussi mortel que les armes dont il ne se sépare jamais, il n’a pas peur d’écraser ceux qui se dressent sur sa route.

Il devrait la haïr.

Elle devrait le fuir.

L’attirance entre eux est pourtant irrépressible.

S’aimer leur est interdit et les met en danger tous les deux. Mais l’amour n’a que faire des dettes de sang.

Sortiront-ils indemnes de cet enfer qui menace de les dévorer ?

Mon Avis :

Hey ! Aujourd’hui, je viens vous parler de El Devil de Céline Jeanne, édité chez Alter Real, que je remercie pour ce service presse !

Amaya a été obligé de rentrer au Salvador à la mort de ses parents, ce pays où la pauvreté et les gangs font loi, ou la violence est maître. Elle rêve de ses dix-huit ans, de quitter ces rues où le sang règne, et où le danger la guette à chaque pas, elle qui n’est pas la bienvenue. Elle doit survivre en attendant, et la discrétion est le meilleur moyen d’y arriver. Mais ça, c’était avant de tomber sur Adrián. El Diablo de Berlín, Première Main du chef local de la Salvatrucha. Car eux n’oublient jamais les dettes. Et ils n’oublieront pas que, si le grand chef de ce gang, l’un des plus puissants qui existent, a été envoyé en prison, c’est à cause de son père. Les dettes de sang sont chères à payer, et Amaya va devoir se battre pour tenir. Adrián est le bras armé, il ne recule devant rien, il est né dans le sang. Et s’il devrait haïr cette fille, l’attirance qu’il éprouve pour elle est bien plus forte. Mais comment s’aimer quand la mort rôde, comme une ombre qui ne s’éloigne jamais ?

Bordel. Mon dieu. Je ne sais même pas par où je dois commencer. Je viens de refermer le livre, et je suis perdue, désarmée, démunie. J’ai la gorge nouée face à la puissance de ce que nous transmet Céline Jeanne. Je connaissais cette auteure de nom, et parce que j’ai un autre de ses livres dans ma PAL, mais celui-ci a attiré mon attention. J’ai trouvé original d’aborder les gangs puissants de pays peu vu dans les récits. Elle nous explique parfaitement comment fonctionnent les Maras. J’ai appris énormément de choses, j’ai été captivé par toutes ses découvertes, mais surtout, ce qui m’a rendu totalement accro, c’est la plume incroyable de l’auteure. Je ne m’attendais pas à cette intensité, à la puissance dans chacun des mots de Céline Jeanne. Si beaux, si justes, si percutants et plein d’émotions que je ne m’en suis toujours pas remise. Si je ne connaissais pas la plume de l’auteure avant de lire ce livre, c’est sûr que maintenant, je ne l’oublierais pas !

Amaya, cette fille m’a tellement touché. Si sa vie n’a jamais été facile, c’est bien pire quand elle rentre au Salvador, ou tous les membres de la Salvatrucha rêvent de la détruire. Cette fille est tellement plus forte qu’elle l’imagine ! Mon dieu, je l’admire ! Il faut tellement de courage pour ne pas s’écrouler quand le monde nous abandonne. Quand notre vie se décide sans nous laisser de choix. Elle va apprendre à vivre dans un monde qu’elle ne connaît pas, et où les règles sont dictées à l’avance. Où elle n’a pas voix au chapitre. Mais sa force, son courage, sa personnalité si généreuse et belle va la faire se lier d’amitié avec Octavia et Javi, deux personnages que j’ai adorés ! Eux vont lui apprendre les codes et les choses à ne pas faire, les lignes invisibles à ne pas franchir. Et puis elle rencontre Adrián. Entre eux, c’est intense, c’est le moins que l’on puisse dire ! Et Amaya va devoir décider si elle lutte contre ses sentiments qui pourraient causer sa perte, ou si elle s’abandonne et plonge dans ce monde qui peut se retourner contre elle à tout moment.

Et puis, nous avons donc Adrián. Mamamia, pfiouu, préparez de quoi vous rafraîchir, moi je vous le dis, parce que c’est chauuuuuddd. Enfin, lui, il l’est ! Bouillant, même ! Ce type m’a fait fondre en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire ! J’ai été fascinée par lui, cet homme qui est devenu la Première Main de la clique locale, dirigée par son frère. Leur lien m’a touché, ce n’est pas tendre, c’est puissant, comme l’ont été leurs vies entières. Parfois, on n’a pas le choix, la vie décide de nous donner des cartes qu’on ne peut échanger, et on doit faire avec, avancer un pas après l’autre, survivre. C’est ce que faisait Adrián jusqu’à ce qu’il croise Amaya. S’il reconnaît tout de suite la jeune femme, la fille du traître, il n’était pas préparé à ce qu’elle va lui faire ressentir, au profond besoin de la protéger qui va naître en lui. Mon dieu, cet homme, ce que je l’aime ! Il a beau être jeune, la vie qu’il a vécu l’a endurci, et il est clairement un homme. Il est intelligent et essaye, comme il peut, de se sortir de cette vie de merde. Et quand il décide qu’Amaya est celle qu’il lui faut, quand ses sentiments ressortent, bon Dieu, bah moi je fonds, je meurs, je décède, Ouep, car il est tellement… tout ! Tellement touchant, tellement prêt à tout pour la protéger de son monde, pour qu’elle soit à lui, qu’elle ait besoin de lui comme il a besoin d’elle. C’est tellement beau que les mots sont insuffisants !

J’ai déjà parlé de certains personnages secondaires, mais j’ajouterai que j’ai adoré Adelina, la grand-mère d’Amaya, cette femme qui arrive à faire baisser les yeux à tous ses gros durs ! Cette femme, je l’admire ! Et puis, il y a Apocalipsis (oui, un surnom original !) le frère de Adrián, j’ai beaucoup aimé ce personnage qui essaye comme il peut de donner une chance à son frère, à tout prix. Et je suis super contente de voir qu’il devrait y avoir un tome sur lui !

En conclusion, ce livre m’a retourné le cœur, m’a fait passer par toute la palette d’émotions possible, m’a mis les larmes aux yeux sans que je comprenne pourquoi, et encore maintenant, des heures plus tard, je sens l’émotion m’étreindre en en parlant. Parce que ce livre, ces personnages m’ont touché en plein cœur. Ils ont touché mon âme. Amaya et Adrián sont deux personnes que la vie n’a pas épargnées, qui s’efforcent de tenir debout quand le jeu a été joué d’avance, quand ils n’ont aucun pouvoir sur leurs existences. Ils m’ont conquis par leur détermination, par la force de leurs volontés, par leurs sentiments si forts qu’ils illuminent tout autour d’eux. Si vous ne connaissez pas ce livre, je ne peux que vous dire de foncer, de découvrir cette pépite qui est plus qu’un coup de cœur et que je ne suis pas prête d’oublier. Merci, merci Céline Jeanne, pour cette histoire qui a su me bouleverser !

Publié par WithneyL

Coucou ! Je m’appelle Withney, j’ai 25 ans et je suis une grande passionnée de lecture en tout genre. Je suis une vrai dévoreuse de livre, et j’aime aussi écrire ! Je suis chroniqueuse pour le blog Ivre de mots, ou je post en tant que La complice de l’ivrogne ! J’aime partager mon avis sur mes lectures et échanger avec d’autre passionnée !

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